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dechets nucléaires - Page 16

  • Mine d'Asse et stockage déchets :l'avis de "sortir du nucléaire"

    Comme nous vous en avons informé à plusieurs reprises, la mine de sel de Asse en Allemagne est le lieu d'un accident nucléaire grave . Ce sortir_nucleaire.jpgcentre de stockage souterrain est contaminé par des fuites majeures qui menacent tout l'environnement .

    Voici ce qu'en dit le responsable du réseau "sortir du nucléaire" :

    En Allemagne à Asse, la population a appris fin juin qu'une contamination de grande ampleur était en cours depuis des années dans une mine de sel ou 126 000 fûts de déchets nucléaires ont été stockés. La mine était présentée comme "stable depuis 70 millions d'années" et "quasi-imperméable", mais les déchets baignent aujourd'hui dans un véritable lac souterrain dont la contamination menace de grandes nappes phréatiques.

    Le Réseau "Sortir du nucléaire " appelle l'opinion publique internationale à prendre conscience de la gravité des contaminations déjà occasionnées par l'industrie nucléaire, et de la possible imminence d'une véritable catastrophe nucléaire dont les conséquences seraient incommensurables. Il sortir_du_nuclairene faut pas faire confiance aux diverses "autorités de sûreté", qui contribuent à cacher la vérité, et il faut fermer les installations nucléaires avant que le pire ne se produise.

    Philippe BROUSSE,
    président,
    Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 830 associations
    http://www.sortirdunucleaire.org/

  • Mine d'Asse et stockage déchets (suite)

    Une information complémentaire, mais aussi inquiétante, sur l'enfouissement des déchets nucléaires dans des sites "sécurisés" . Article repris du site 24heures.ch :


    MICHEL VERRIER BERLIN | 06.09.2008 | 00:07

    Ancienne mine de sel, le site d’Asse était censé garantir une étanchéité sans pareil et offrir la solution d’avenir pour les fûts de déchets radioactifs qui devront rester calfeutrés des siècles, voire des millénaires. Or, une enquête des services du Land publiée mardi a sonné l’alarme. Elle confirme ce que les mauvais esprits assurent depuis belle lurette: la mine est depuis toujours parcourue par les infiltrations. On a connu des pointes jusqu’à 432 mètres cubes d’eau par jour en 1979, et la montagne exerçant une pression gigantesque sur les couloirs de sel, mine.jpg32 points d’infiltrations supplémentaires ont été recensés depuis 1988.


    «Asse est à peu près aussi troué qu’une passoire», résume Sigmar Gabriel, ministre social-démocrate de l’environnement. Aujourd’hui, 12 000 litres ruissellent en moyenne chaque jour sur les parois de sel, ainsi que sur les 126 000 barils de déchets radioactifs entreposés dans 131 cavités entre 1967 et 1979, dont certains sont endommagés, sans que l’on sache précisément lesquels. L’inventaire exact des dépôts est en cours. On sait que plus de 11 kilos de plutonium, et plus de 100 tonnes ionisantes d’uranium ont été ajoutés aux déchets «ordinaires».


    Soupe radioactive


    La saumure qui ruisselle vers le fond de la mine, contaminée par les fuites radioactives, est finalement recueillie dans une «piscine» à plus de 500 mètres de profondeur. La «soupe», radioactive dans des proportions qui peuvent dépasser parfois jusqu’à dix fois la norme, est pompée ensuite vers la surface. «Jusqu’ici, nous gardons la situation en main, assure un responsable.» Mais les arrivées d’eau augmentent régulièrement, une inondation est possible et elle serait fatale, provoquant une vraie «catastrophe nucléaire». La nappe phréatique contaminée rendrait le voisinage inhabitable. Dans les villages environnants, les panneaux «Danger Asse» se multiplient.


    Pendant des décennies, la société chargée de l’exploitation du site par les services du Ministère de la recherche a dissimulé l’état de la mine. Ses relevés sur les rayonnements qu’elle transmettait aux autorités étaient fantaisistes, voire ignorés.


    La responsabilité et la surveillance du dépôt ont été retirées jeudi au Ministère de la recherche d’Anette Schavan (en photo avec A Merkel), démocrate-chrétienne, pour 25-neu-delhi-30-10-07-merkel-und-schavan,property%3Dposter.jpgêtre confiées au ministre de l’Environnement, farouche partisan de la sortie du nucléaire. Le procureur de Braunschweig a ouvert une enquête.


    Expertises en cours


    Deux expertises sont en cours. L’une devra préciser quand on ne pourra plus travailler dans le site; ce pourrait être dès 2014. L’autre envisage deux possibilités de fermer la marmite. La première consisterait à combler la mine, puis à l’inonder après l’avoir condamnée par une chape de béton. Mais certains experts soulignent qu’il est impossible de prévoir ce qui se passera au cours des siècles!


    La seconde solution serait d’extraire les 126 000 fûts pour les entreposer ailleurs. Ce qui prendrait des années et coûterait 2,5 milliards d’euros environ. Si c’est encore possible, vu l’état des lieux.

  • Mine d'Asse et stockage déchets

    226152654.2.pngLe Tagezeitung consacre sa une au problème du stockage de déchets radioactifs en Allemagne. Le rapport sur un site qui servait de test, dans taz_gross_kas_DW_So_428180g.jpgune ancienne mine de sel à Asse, dans le nord de l'Allemagne, dévoile des conditions catastrophiques. Pour le journal, il s'agit de « l'installation nucléaire la plus problématique d'Europe. » 126.000 tonneaux, dont la plupart sont rouillés et abîmés. Neuf kilogrammes de plutonium ont été trouvés, de l'eau s'infiltre dans l'installation, il y a des fuites de matières radioactives et l'ensemble risque de s'effondrer d'ici 2014. Le journal invite donc la classe politique, qui parle toujours d'énergie sûre, propre et économique, à faire preuve de moins d'hypocrisie et de plus de responsabilité dans le traitement des déchets nucléaires.

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  • stockage des déchets nucléaires

    0,1020,1222158,00.jpg

    Voici un lien vers vers un article du journal allemand "der Spiegel" sur la mine de sel de Asse et le stockage des déchets nucléaires . (C'est traduit en français , cliquez sur le lien ci-dessous) :

    La mine d'Asse en danger

     

    Un autre lien vers un article sur le stockage en France, en particulier dans le Maine, avec des infos sur les différentes couches géologiques (article de sciences et vie) :

    Enfouissement des déchets nucléaires 

  • de la théorie à la pratique


     
     
     

    Le conseil municipal de Vouziers vient donc de rejeter l'offre d'un centre d'enfouissement de déchets nucléaires sur le territoire communal .

    L'unanimité s'est faite dans ce sens, à l'exception d'un conseiller de l'opposition qui s'est abstenu : on a senti qu'il aurait bien voté pour, mais qu'il a laissé ses convictions de côté pour ne pas trop se faire remarquer . Différents arguments ont été avancés, montrant le danger potentiel d'un tel centre de stockage : comment garantir la sûreté d'un site à échéance de plusieurs centaines d'années ?

    Rien ne remplace une expérience pratique pour valider une théorie . En Allemagne, il existe en Basse-Saxe, sur la commune de Asse, un centre d'enfouissement où ont été enterré 125.000 fûts radioactifs entre 1967 et 1978 . C'est un pays qui fait les choses avec sérieux, c'est donc dans une ancienne mine de sel que ces déchets ont été stockés : du point de vue géologique, ce type de terrain est considéré comme le plus stable .

    On apprend que depuis 1988, des infiltrations d'eau se produisent dans la mine, et atteignent les fûts radioactifs . On peut en conclure au moins deux choses : les terrains les mieux choisis peuvent révéler des surprises avec le temps . Et aussi grave, quand un tel problème survient, les autorités compétentes ne sont pas alertées à temps, pas plus que les populations . le lobby pro-nucléaire veut tellement avoir raison quil n'hésite pas à cacher des informations de grande importance pour la santé des habitants . (N'oublions pas le nuage de Tchernobyl). .

    Alors, vraiment les déchets nucléaires : NON, MERCI !    

     

     

     Mine de sel de Asse : le schéma d'enfouissement ; les travaux ; la salle de chargement des puits (de gauche à droite)

    aspo_570.jpgasse_569.jpg

    cadarache_578.jpg

  • centre d'enfouissement

    Le conseil municipal devait se porter éventuellement candidat pour que la ville accueille un centre de stockage de déchets nucléaires . Nous vous avons déjà donné l'avis du réseau"sortir du nucléaire" et notre propre vision à ce sujet .

    En introduction, le maire a rappelé qu'il était contre ce projet à titre personnel, ne voulant laisser les difficultés de gestion aux générations futures . 

    Un débat a eu lieu ,avec plusieurs intervenants :les dangers et inconvénients ont été soulignés, surtout en, face du peu d'effets positifs attendus :perline_poubelle.jpg à terme, seuls 5 emplois seront conservés sur le site . Il a été sigalé que dans le cahier des charges, l'état se désengageait de toute surveillance sanitaire dans la phase de stockage final .

    Au total, c'est par un vote négatif à l'unanimité(moins une abstention de la part d'un membre de l'opposition) que les conseillers ont refusé de présenter la candidature de Vouziers .